Pour ma part, j’ai fait de l’improvisation en deux temps (improvisation écrite et improvisation sur patinoire) dans une classe de 4e année du primaire dans le but d’aider mes élèves à trouver des idées et à mieux les développer pour améliorer leurs textes écrits.
La rédaction des thèmes s’est faite en grand groupe et ce sont les élèves également qui ont dressé la liste du matériel dont nous aurions besoin, à la suite du visionnement de quelques parties de la LNI. Nous utilisions les mêmes thèmes dans les deux types d’improvisation de manière à favoriser le réinvestissement des idées.
Impro sur patinoire :
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​• Les élèves, divisés en 4 équipes, ont participé à des parties d’improvisation à raison d’une fois par semaine. Ils cherchaient des idées en petites équipes grâce à un temps alloué pour un caucus d’équipe avant d’aller sur la patinoire.
• Outils utilisés pour aider les élèves plus réservés : marionnettes, objets divers et rôles de figurant.
Impro écrite :
• Les élèves devaient écrire un nombre de lignes prescrit.
• Le processus de recherche d’idées effectué dans le caucus a été repris, mais cette fois-ci, de manière individuelle. Cette recherche d’idées était aidée par une petite tempête d’idées réalisée en grand groupe.
• Au début, les élèves étaient appelés à écrire seulement une partie de l’histoire (dénouement, péripéties, début…), puis ils en sont venus à écrire toute l’histoire. Nous avons donc travaillé le schéma du récit. Les élèves étaient donc moins découragés devant la tâche.
J’ai pu constater leur plaisir de faire de l’improvisation, car ce n’était « pas comme d’habitude », ça « faisait changement » m’ont-ils dit. L’improvisation sur patinoire les a beaucoup fait rire et les élèves étaient plus engagés dans leur tâche d’écriture. J'ai pu voir leur engagement dans l'improvisation, car la majorité des élèves faisait des textes de plus en plus longs (voir la section traces). Également, les élèves venaient me voir lors des récréations à l'intérieur pour me demander "est-ce qu'on peut faire de l'improvisation en équipe?" (observations du 16 novembre 2016). C'est une question qui revenait souvent dans la classe. Finalement, j'ai également pu constater leur engagement graduel grâce aux grilles d'autoévaluations qu'ils remplissaient pour l'improvisation sur patinoire. En effet, au fil des périodes, leur autoévaluation devenait de plus en plus critique et ils voulaient toujours faire mieux, comme le montrent les traces plus bas.
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TRACES!
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